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L'âme
C'est un joli mot qui donne forme. À une poignée ou à un bracelet. Comme l'âme humaine, elle n'est jamais totalement rigide. En maroquinerie, elle est de carton, de liège, de plastique, de bois ou de résine. Elle est recouverte par le cuir, lui donne sa tenue quand il le faut.
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L'ardillon
C'est la petite tige de métal mobile qui passe par les trous de pointes et vient se poser sur la boucle. Percer l'ardillon, c'est créer le trou sur le cuir qui permettra de fixer l'ardillon, donc le système d'attache.
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Le bracelet coupé
C'est un type de bracelet de montre, en cuir, dont les bords sont coupés francs avant d'être teintés. Il existe une autre finition : le rembordé.
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Le bracelet rembordé
C'est un type de finition pour le bracelet de cuir. Il s'agit d'envelopper les tranches avec le cuir du dessus, que l'on replie sous la doublure. Plus de teinture, du cuir partout.
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Les brins
Un brin c'est peu mais sur un bracelet ça veut dire beaucoup. Ce sont les deux lanières de cuir qui, de part et d'autre de la montre, constituent le bracelet une fois reliées par les attaches.
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La calandreuse
Une machine indispensable, composée de deux cylindres qui exercent une pression sur les matières. En maroquinerie, on y passe les deux morceaux de cuir fraîchement collés pour figer leur assemblage et assurer l'uniformité du collage.
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Le cuir d'alligator mat écailles carrées
Les écailles carrées sont la partie la plus noble d'une peau d'alligator. Elles se trouvent sur le ventre de l'animal. La finition matte correspond à un type de tannage de la peau qui lui donne cet aspect. Il existe différentes finitions : le brillant, carbone, poncé, etc...
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Le coupeur
C'est un métier noble de la maroquinerie. Le coupeur est l'artisan en charge de la découpe des cuirs. Il a la responsabilité de l'optimisation de la découpe des peaux et du choix des meilleurs parties pour composer sacs et bracelets.
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Les emporte-pièces
Les emporte-pièces ne sont pas réservés qu'à la pâtisserie. Ce sont des moules à bords tranchants, généralement en acier qui permettent la découpe parfaite d'un morceau de cuir aux dimensions voulues.
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L'embossage
Très présent dans la tradition maroquinière, l'embossage est une impression en relief, par marquage à chaud, sur le cuir. Il peut être utilisé pour marquer le nom de la marque, les initiales du propriétaire, bref absolument ce qu'on veut.
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L'enchape
Enchaper, c'est, en maroquinerie, l'action de replier le cuir autour d'un élément de bijouterie ou d'une partie métallique pour intégrer ceux-ci à l'objet.
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Le filetage
Effectué à l'aide d'un fer à chaud, le filetage, qui n'a rien à voir avec les fils, est le geste de l'artisan qui permet de resserrer les différentes épaisseurs de cuirs entre elles au niveau de la tranche, puis de souligner cette dernière, en créant un sillon. Utile et cosmétique.
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Le grattage
Gratter le cuir, c'est l'érafler légèrement afin de le rendre un peu poreux et de permettre un meilleur encollage des cuirs entre eux.
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La griffe
C'est le sigle d'une marque, et par, extension, un petit bloc en laiton, qui, une fois chauffé, permet le marquage du logo de la Maison sur le cuir.
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L'intérieur
Comme son nom l'indique, l'intérieur d'un sac ou d'un bracelet désigne les parties internes. Pour un bracelet, l'intérieur est ce qu'il y a entre le cuir et la doublure. Pour un sac, l'intérieur désignera plus volontiers la doublure en elle-même.
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La main
En maroquinerie, un cuir a toujours une main. On dit la main pour exprimer la sensation et la tenue que procurent le cuir à la manipulation dans le creux de la main. Un raccourci aussi poétique que pratique.
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Le marquage à chaud
Le marquage à chaud est une forme d'embossage. C'est l'action de marquer un cuir par l'application d'un bloc chauffant équipé d'un outil de marquage. Très pratique pour apposer ses initiales !
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Le parage
Parer, c'est affiner les bordures des pièces de cuir à assembler, pour éviter que des surépaisseurs ne se manifestent aux jonctions des parties de cuir, lors du montage. Un geste important quand on a le sens du détail.
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La petite partie
La petite partie est le brin le plus petit du bracelet de montre. Dans le cas d'un bracelet avec une boucle ardillon, la petite partie est le brin positionné à 12h sur la montre.
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Les pieds de parage
Ce sont les petits outils permettant de définir le type de parage que l'on veut réaliser, à plat ou en biseau, suivant les cas de figure. La forme biseau comprend quelques dérivés : pointue ou anglée, par exemple.
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Le plaquage
Geste simple à répéter deux fois, le plaquage à l'aide d'un fer chaud permet d'amalgamer teintures de tranche et cuir.
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Les pontets
Les pontets ont bien des sens, en armurerie ou en équitation, par exemple. Chez le maroquinier, les pontets sont les pièces métalliques qui permettent d'arrimer la ou les poignées sur un sac.
On enchappe les poignées autour des pontets. On visse les pontets au corps de sac.
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Le point d'arrêt
Le point d'arrêt est un terme générique de couture. Généralement trois points de couture doublés permettant de stopper la couture en bloquant le fil. Pour un rendu plus net et résistant, les fils sont fondus à la main au fer à chaud.
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Le point de bride
C'est un point de couture, fait à la main, permettant de maintenir la tige basse de la boucle du bracelet bien à sa place. On limite ainsi sa capacité de mouvement.
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Le point sellier
La couture du cuir est surtout représentée par le point sellier. Ce point doit être réalisé avec deux aiguilles fixées aux extrémités d'un même fil. La main fait passer alternativement un fil dessus et un fil dessous à chaque point. C'est le point le plus résistant.
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La pointe
La pointe est le brin le plus grand d'un bracelet de montre, celui sur lequel sont percés les trous de pointe qui permettent de régler la taille du bracelet. Dans le cas d'un bracelet avec boucle ardillon, la pointe est le brin positionné à 6h sur la montre.
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Le pré-piquage
C'est l'action de pointage permettant de désigner les endroits de début et de fin de couture et/ou de pré-perçage des zones de point, fait à la machine à coudre, mais sans fil, qui permet de préparer et faciliter le travail de couture à la main.
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La refente
La refente est une étape indispensable pour 98% des cuirs chez Camille Fournet. Il s'agit, à l'aide d'une machine dédiée, d'affiner la pièce de cuir dans sa coupe latérale pour donner à la peau, l'épaisseur, la souplesse et la main souhaitée.
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Le relief
Tout simplement, le relief est la forme que l'on souhaite donner au bracelet : plat, bombé, carré ou autre. Le relief est obtenu grâce à l'ajout d'une pièce à l'intérieur du bracelet, entre le cuir principal et le cuir de doublure.
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Le rembordage
C'est le fait de replier le cuir sur un intérieur ou sur lui-même, et recouvrir ainsi les bords francs aux extrémités d'une pièces de cuir. Une des finitions classiques des bracelets de montre.
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Le renfort
C'est un secret maroquinier. Un morceau de matière plus ou moins rigide placé entre deux parties de cuir pour donner une tenue, un maintien, une résistance, atténuer la souplesse naturelle de la peau et donc créer des formes de sac ou bracelets plus structurées.
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Le repli
Pour le bracelet en particulier, le cuir est replié sur lui-même pour permettre la fixation de la montre avec le bracelet.
Pour le sac, le travail de repli des pièces de cuir permet de masquer les éléments de structure, comme l'âme.
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La surcoupe
Lors de la refente des différentes pièces de cuir, puis lors de leur assemblage par encollage, les dimensions initiales des peaux découpées peuvent évoluer. Par exemple, les bords des deux pièces de cuir collées ne vont plus être exactement symétriques. La surcoupe permet, après ces étapes, de redonner à l'assemblage les dimensions précises envisagées, sans bavures.
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Le tannage
Le tannage de la peau permet de convertir une peau en cuir, grâce à l'emploi de matières végétales ou minérales. Après les opérations du tannage, les peaux deviennent imputrescibles, souples, résistantes. Donc plus à même de résister à vos usages.
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La tringle
En maroquinerie, la tringle est une pièce métallique invisible, généralement plate, que l'on place sous le cuir pour y visser la poignée du sac. On s'assure ainsi d'une meilleure tenue et d'une résistance accrue de la poignée par rapport au poids du sac qu'elle doit supporter.
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Le taurillon
Le cuir d'un veau de 18 à 20 mois, tanné avec une finition grainée. Une matière que nous aimons beaucoup chez Camille Fournet.
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Les trous de pointe
Les petits trous bien connus par lesquels passe l'ardillon, qui permettent de régler la largeur de bracelet sur le poignet.
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Le veau caoutchouc
Veau tanné avec une finition dite « caoutchouc » qui rend la peau plus résistante à l'humidité. Rien à voir avec le vrai caoutchouc, mais un aspect final qui peut l'évoquer. Idéal pour les doublures de bracelet de montre.
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Le veau lisse
Un veau tanné avec une finition lisse.