La source : Le Temps. Le quotidien de Genève, qui se présente comme le titre de référence de la Suisse romande et francophone, fait régulièrement appel à la datavisualisation pour accompagner ses articles. Cette infographie est extraite de la version interactive parue sur son site le 17 mars, accompagnant un sujet sur les différentes habitudes alimentaires dans le monde. Elle met en lumière le lien qui existe entre la richesse d’un pays et la consommation de produits carnés : plus le PIB par habitant est élevé, plus la quantité de viande avalée par personne a tendance à augmenter.

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Par exemple, en 2020, avec 750 dollars par habitant, le Burundi était l’un des pays les plus pauvres. C’est aussi celui où on a le moins mangé de viande : seulement 3,1 kilos par habitant en un an. De l’autre côté du spectre, les États-Unis – où le PIB par habitant s’élevait à 63 028 dollars – ont affiché une consommation de viande de près de 128,6 kilos par habitant cette année-là. Quant à la France, son PIB par habitant était de 47 972 dollars, et chaque habitant y a englouti 78,2 kilos de viande.

“L’Inde constitue une exception notable dans cette relation”, souligne le journal suisse. Seulement 4,6 kilos de viande par habitant y ont été consommés en 2020, c’est nettement moins que dans de nombreux pays plus pauvres, et cela fait partie des consommations de produits carnés les plus faibles du monde. Avec un PIB par habitant de 3 968 dollars (contre 6 449 dollars par personne pour l’Inde), le Népal voisin mange près de trois fois plus de viande. “Cela est probablement dû à des facteurs culturels et religieux, notamment le fait de ne pas manger certains types de viande”, analyse le quotidien, qui précise néanmoins que, “contrairement à une idée reçue, la majorité des Indiens ne sont pas végétariens. Deux tiers de la population mangent de la viande.”

À l’échelle de la planète, la consommation de viandes, poissons et fruits de mer est en augmentation, selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En 1961, chaque habitant en consommait en moyenne 32,1 kilos. Près de soixante ans plus tard, ce chiffre a presque doublé, en étant passé à 63,2 kilos en 2020.