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Nos 15 conseils de professionnel – Comment bien choisir son nom de domaine ?

Sans langue de bois et de façon factuelle, nous partageons ici notre analyse ainsi que nos conseils.

Votre nom de domaine est un élément très important de votre communication en ligne. Il est primordial de prendre quelques heures pour bien choisir son nom de domaine principal et donc souvent le nom de sa société et/ou de sa marque.

Avec plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie des noms de domaine, dont la majeure partie à conseiller des grands groupes sur leurs stratégies noms de domaine et digitales, je vous propose de partager ici mes 15 conseils pour bien choisir son nom de domaine en 2022.

Quelle est la meilleure stratégie noms de domaine à mettre en place ?

Pour être le plus transparent avec vous, il n’y en a pas.

La meilleure stratégie sera la vôtre, dès lors que vous aurez délibérément fait les choix qui vous y ont conduit et pourquoi ils ont été faits.

Cependant, voici la liste des points qui vous permettront de savoir comment choisir votre nom de domaine ; enfin lorsque je parle de “votre”, je devrais plutôt dire “vos” noms de domaine, car vous allez rapidement comprendre qu’un seul nom de domaine n’est pas une stratégie très pertinente, tout comme celle opposée consistant à enregistrer des millions de noms de domaine.

Il s’agit d’un article de vulgarisation et je n’aborderai pas ici les aspects marketing ou stratégique dans le choix d’un nom de domaine qui feront l’objet d’autres articles.

Votre nom de domaine doit respecter quelques règles :

1. Simple et compréhensible

Comment savoir la manière dont mes futurs clients vont écrire mon nom de domaine ? Le plus simple est de poser la question à vos amis.

C’est ce que l’on appelle le test radio : énoncez à voix haute et éligible votre nom de domaine et regardez comment vos amis l’ont écrit, vous pouvez également faire la même chose via Siri, Alexa, Google et autre système de recherche vocale.

2. Court et facilement mémorisable

Notre cerveau, pour le commun des mortels, n’est plus habitué et entraîné à mémoriser des informations. Qui se souvient du numéro de téléphone portable de l’élu(e) de son cœur ? en fait peu de personnes, puisqu’il suffit de tapoter sur son téléphone portable pour l’appeler directement en appuyant sur son nom ou sa photo.

C’est la même chose pour les noms de domaine lorsqu’un prospect voit votre publicité dans la rue. Si le nom est simple, court et facilement mémorisable, il s’en souviendra une fois arrivé chez lui ; sinon il va devoir faire une recherche sur son moteur de recherche préféré et potentiellement aller voir un concurrent qui sera mieux référencé.

3. Pas de chiffre

Si cette pratique était à la mode et très répandue dans les années 2000, il est désormais prouvé qu’il n’est pas judicieux de remplacer les “to” par des “2”, les “for” par des “4” etc.

Cette règle rejoint les deux premières en conservant l’aspect simple de votre nom de domaine, ce qui peut paraître “fun” au lancement de votre activité, pourrait s’avérer rapidement un calvaire en termes de protection de votre marque sur internet.

4. Pas de tiret

Plusieurs raisons pour ne pas mettre de tiret dans le nom de domaine que vous allez exploiter en tant que nom de domaine principal.

En effet, souvent, les tirets dans un nom de domaine riment avec phishing, etc.

Dans tous les cas, vous envoyez un mauvais signal à Google et ses confrères, qui vont considérer que vous tentez de faire de la suroptimisation, ce qui entraînera des pénalités d’un point de vue SEO / référencement.

5. Des mots clés, mais pas trop

Il peut être intéressant, pour se différencier, d’ajouter un mot clé descriptif de votre activité, de votre localisation, sans pour autant tomber dans l’excès qui sera pénalisé par Google.

Nous le verrons lors des points 7 et 13, il existe de nombreuses nouvelles extensions permettant d’avoir un mot clé directement dans l’extension comme .paris, .london, .alsace, .email, .consulting, .archi, .boutique, .app

6. En rapport avec votre marché

Si vous êtes présent en France, il va de soi que vous devez avoir votre nom de domaine .FR, de même si vous vendez en Italie il conviendra de communiquer sur votre nom de domaine .IT.

Au-delà de votre pays de résidence, il faut réfléchir en termes de marché. Où sont mes clients, si je suis en France et que j’ai également des clients en Suisse et en Belgique, il est primordial d’obtenir mon nom de domaine .CH ainsi que mon nom de domaine .BE.

7. En rapport avec votre activité

Nous l’avons déjà partiellement évoqué, mais il existe de nombreuses extensions autres que les .fr, .com, .net etc. Vous pouvez désormais indiquer clairement votre activité grâce à votre extension.

Si vous commercialisez du vin, optez pour un .vin. Vous êtes dans le consulting, cela tombe bien le .consulting est fait pour vous. Quelques exemples encore avec les .design, les .immo, les .pub, les .boutique ou .shop, .casino, .ski, .coffee… il existe plus de 900 extensions de ce type, vous trouverez forcément votre bonheur.

8. En rapport avec vos stratégies de développement

Il n’y a rien de pire que d’arriver dans un pays et de voir que son nom de domaine est déjà pris par un tiers dans son extension nationale.

Dès lors que vous envisagez de commercialiser ou d’ouvrir une boutique dans un pays, il faut avoir le réflexe d’enregistrer votre nom de domaine dans l’extension nationale associée.

Vous éviterez ainsi toute déconvenue de rachat de nom de domaine en dernière minute à des prix exorbitants.

9. Pas trop générique

L’utilisation d’un terme générique comme seul et unique terme pour votre nom de domaine est à mon sens une erreur de positionnement de votre marque. Certes il y a toujours des exceptions comme hotels.com par exemple, mais est-ce que vous avez le budget marketing de ces derniers ?

Qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents si vous optez pour un terme générique … rien et c’est bien cela le problème.

Optez pour un nom de domaine qui vous sera propre et qui transmettra un message, des valeurs ou bien n’aura pas de signification particulière mais sonnera bien.

10. Sécurité

Si vous possédez une marque ou un nom composé, il est important en termes de sécurité et de lutte contre le cybersquatting ainsi que le phishing, que vous protégiez la version avec et sans tiret de cette dernière.

Votre nom de domaine principal sera la version sans tiret et les autres versions seront redirigées avec une redirection 301 vers votre domaine.

11. Attention aux marques

Il y a les marques dites “notoires” dont la réputation n’est plus à faire et dont tout un chacun connaît forcément l’existence. Par contre il existe énormément de marques à travers le monde dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler.

Cependant si vous enregistrez un nom de domaine identique à une marque, il se pourrait que l’on vienne vous le reprendre par la suite et ceci de manière légale.

Afin de vous prémunir de ce genre de mésaventure, il est préférable de faire une recherche auprès de l’institut national de la propriété intellectuelle :

  • de votre pays, par exemple l’INPI pour la France,
  • ainsi que l’EUIPO pour les marques européennes,
  • et le WIPO pour toutes les marques internationales.

12. Pensez aux traductions dans un contexte international

Dès lors que votre entreprise exporte ses produits ou services, il est intéressant de se poser la question de la perception de votre marque et donc de votre mon nom de domaine dans ce pays.

De nombreux exemples existent sur internet, notamment dans le monde automobile mais pas seulement.

Je vois que vous voulez absolument un exemple :

Lorsque KFC est arrivé en Chine, la traduction de son slogan
finger lickin’ good (Bon à s’en lécher les doigts) est devenu mangez vos doigts.

 

13. Les alternatives au .com

Ne pas avoir son .com est gênant mais pas insurmontable. Il est de plus en plus difficile de trouver des noms de domaine courts, simples et mémorisables dans la première extension mondiale.

Il faut savoir que le .com représente à lui seul près de 142.5 millions de noms de domaine, soit 40% des extensions mondiales.

Pour vous donner un ordre d’idée, la Chine est en seconde place avec seulement 23 millions de .cn, la France ne possède que 3.4 millions de .fr.

Certaines extensions pays sont devenues au fil du temps des alternatives, telles que le .io, le .tv, le .co entre autres, qui comme les nouvelles extensions abordées précédemment, sont traitées de la même manière par Google qu’un .com.

14. Racheter un nom de domaine

Si votre .com est déjà pris par exemple et que vous souhaitez absolument l’avoir, sachez qu’il est possible, tout comme dans l’immobilier, de racheter un nom de domaine à son propriétaire actuel.

Après avoir identifié s’il était clairement mis en vente sur un site d’enchère par exemple, vous pourrez débuter les négociations.

La valeur d’un nom de domaine n’est définie que par l’intérêt que vous lui portez.

 

15. Vivre avec le cybersquatting

Vous ne pourrez pas financièrement et techniquement enregistrer l’ensemble des variantes de votre nom de domaine.

Exemple : mondomaine.fr est mon site principal, du coup une personne malveillante pourrait enregistrer mon-domaine.fr ou mondomaine-fr.fr ou m0ndomaine.fr (le 0 étant proche du O majuscule), mmondomaine.fr etc.

 

Il faut apprendre à vivre avec l’idée, que quelque part potentiellement, quelqu’un a enregistré le même terme que vous sous une autre extension. Tant qu’il n’y a pas d’usage en termes de phishing par exemple, ce n’est pas grave en soi.

Par contre, il est important d’agir dès que vous avez connaissance d’une utilisation frauduleuse.

Ce qu’il faut retenir :

Les bonnes pratiques :
  • Simple et compréhensible
  • Court et facilement mémorisable
  • Peut contenir un mot clé
  • Adéquation avec votre marché et votre activité
  • En phase avec votre stratégie de développement
  • Penser à la sécurité
  • Ne pas omettre les alternatives au .com
  • Racheter un nom de domaine volontairement
  • Vivre avec le cybersquatting
Les mauvaises pratiques :
  • Composé de chiffres
  • Inclure des tirets
  • Trop de mots clés
  • Domaine générique
  • Omettre les marques
  • Oublier les traductions
  • Devoir racheter un nom de domaine
  • Subir le cybersquatting

Où acheter mon nom de domaine ?

Vous devez passer par un bureau d’enregistrement (registrar en anglais) tel que Netim afin d’enregistrer votre nom de domaine et ensuite pouvoir exploiter ce dernier pour mettre en ligne votre site internet, l’utiliser dans vos adresses emails personnalisées et l’afficher ensuite fièrement sur vos cartes de visite, vos véhicules, etc.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la hiérarchie des institutions, vous pouvez lire notre article sur Comprendre la hiérarchie des institutions Registre, Bureau d’Enregistrement (Registrar), Revendeur (Reseller) et Registrant.

 

Je vérifie la disponibilité de mon nom de domaine

 

Sébastien Almiron

Directeur Commercial & Marketing (CSMO) @ Netim

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