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Démolition en cours de deux vieux immeubles de la rue de Bleury

Photo : Radio-Canada / Charles Dumouchel

Radio-Canada

La démolition de deux vieux immeubles de la rue de Bleury, barricadés depuis des années, est amorcée. Une tour à condos va être érigée à la place de ces édifices qui avaient des problèmes structuraux.

Un reportage de Bahador Zabihiyan

L’un abritait jadis un concessionnaire automobile Volkswagen, et l’autre servait aux besoins de l’importateur de pierres d’architecture Smith Brothers.

Les deux immeubles, situés entre le 2100 et le 2122 de la rue de Bleury, sont en cours de démolition, a constaté Radio-Canada. Cela faisait plus d'un an que leurs accès avaient été barricadés.

Depuis plusieurs années déjà, l'activité commerciale était réduite au minimum dans ces deux immeubles. Les deux édifices, construits respectivement en 1870 et en 1920, appartiennent à une compagnie à numéro, propriété de Pierre Varadi, du Groupe Canvar.

Photo : Radio-Canada / Charles Dumouchel

Le responsable du projet, Richard Varadi, assure que la façade de l'ancien concessionnaire sera conservée. Celle du Smith Brothers va être détruite. Les pierres de la façade ont, quant à elles, dû être retirées. En 2012, des débris provenant de cet immeuble avaient blessé un passant à la tête.

Un immeuble en copropriété va voir le jour à la place de ces deux immeubles, dans le Quartier des spectacles.

Un accès facile

L’accès au chantier de démolition soulève des questions. Dimanche en après-midi, Radio-Canada a constaté qu'il était facile d'accéder à l’intérieur du bâtiment Smith Brothers en passant par la rue de Bleury, car une vitrine avait été fracassée. Des morceaux de vitre pendaient encore du cadre, sans qu’aucune barrière ne sépare celle-ci de la voie publique.

La vitrine brisée permettait d’avoir accès à l’intérieur de l’immeuble. Des débris pendaient du plafond, dimanche. On pouvait aussi y accéder par les ruelles Burke et de la Concorde, grâce à des trous béants dans la façade. Personne n’était présent sur le chantier dimanche, en milieu de journée.

Photo : Radio-Canada / Bahador Zabihiyan

Lundi matin, des ouvriers s’affairaient à démolir les deux immeubles, mais l’accès au chantier était toujours possible. Une imposante pelle mécanique arrachait les morceaux métalliques de la façade, à l’intersection des rues de Burke et de la Concorde. Aucune barrière ne délimitait le chantier, a constaté Radio-Canada.

Ainsi, il nous a été possible de filmer la pelle mécanique de très près lundi et d'entrer à l’intérieur de l’immeuble en démolition.

Sur place, un travailleur a précisé que des barrières étaient mises en place le soir pour sécuriser l’endroit, mais qu’il était difficile de le faire en journée, car il fallait faire passer la machinerie.

Par courriel, Richard Varadi reconnaît que cette situation n'est pas normale et dit que le lieu va être mieux protégé pour empêcher le public d'y avoir accès.

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) indique qu’un suivi sera fait sur le chantier. Sans vouloir se prononcer sur ce cas particulier, la porte-parole de la CNESST, Julie Robitaille, indique qu’il faut que les chantiers de construction soient séparés des lieux publics.

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