CANCER DU POUMON

Mieux connaître et faire face au cancer du poumon

Si le cancer du poumon est la première cause de décès par cancer chez l’homme et la deuxième chez la femme(1), il est possible d'en optimiser la prise en charge.
La recherche et la médecine proposent en effet aujourd’hui un arsenal thérapeutique qui a considérablement fait évoluer la prise en charge de la maladie(2,3). Néanmoins sa détection à un stade précoce est associée à un meilleur pronostic(2,4).
Symptômes, facteurs de risque, prise en charge mais aussi diagnostic, cet espace donne l’essentiel des informations pour mieux connaître et faire face à la maladie.

Cancer du poumon LIRE

Symptômes LIRE

Facteurs de risque LIRE

Détection LIRE

Prise en charge LIRE

Qu’est-ce que le cancer du poumon et qui est concerné ?

Des cancers du poumon

Il existe deux grands types de cancer du poumon :

  • Les cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules qui représentent près de 89 % des cancers broncho-pulmonaires(1,5). Les sous-types les plus fréquents sont(4) : l’adénocarcinome, le carcinome épidermoïde, le carcinome à grandes cellules.
  • Les cancers broncho-pulmonaires à petites cellules sont plus rares. Ils représentent près de 11 % des cas(1).

Les personnes concernées par le cancer du poumon

Avec 52 777 nouveaux cas en 2023 et 33 100 décès estimés en 2018(7), le cancer du poumon représente la première cause de décès par cancer(7) en France.
S’il est le 2e cancer le plus fréquent chez l'homme (33 438 cas estimés en 2023), le cancer du poumon touche également de nombreuses femmes chez qui il est le 3e cancer le plus fréquent (19 339 cas estimés en 2023) et le 2e le plus meurtrier(7).
Le cancer du poumon touche généralement les seniors, avec un âge médian au diagnostic de 68 ans chez les hommes et de 66 ans chez les femmes(7).

Qui est concerné ?
Dr Olivier Leleu - Les grandes tendances

Voir

Quels sont les symptômes ?
Dr Olivier Leleu - Les signes d’alertes

Voir

LE CANCER DU POUMON EN CHIFFRES et le plus meurtrier chez l’hom m e (7) 2 e Le cancer le plus fréquent 33 438 cas estimés en 2023 et le 2 e plus meurtrier chez la femm e (7) 3 e Le cancer le plus fréquent 19 339 cas estimés en 2023 Il représente 9 % des cancers féminin s (1) ÂGE MÉDIAN AU DIAGNOSTIC 68 ans chez les hommes (7) 66 ans chez les femmes (7) LES DEUX TYPES DE CANCER DU POUMON 11 % des cas (1) des cancers broncho-pulmonaires à petites cellules 89 % des cancers broncho-pulmonaires (1,4) non à petites cellules

Quels sont les symptômes du cancer du poumon ?

Le cancer du poumon est difficile à détecter sans examen d’imagerie (scanner, radiographie) car ses symptômes sont peu caractéristiques de la maladie. Les plus fréquents sont une dégradation générale de l’état de santé et des problèmes respiratoires(8,9) :

  • Une toux qui persiste ;
  • Des difficultés à respirer (essoufflement par exemple) ;
  • Des infections pulmonaires à répétition (bronchite ou pneumonie) ;
  • Une modification de la voix, une respiration sifflante, des difficultés à avaler ou respirer ;
  • Des crachats de sang (hémoptysies) ;
  • Une fatigue prolongée ;
  • Une perte d’appétit et de poids ;
  • Un gonflement du visage et du cou ;
  • Des douleurs importantes (comme un point de côté ou des douleurs du bras ou de l’épaule).

* Ces symptômes ne signifient pas nécessairement que vous avez un cancer. Ils peuvent, en effet, être la conséquence d’autres problèmes de santé.

Si vous présentez certains de ces symptômes, n’attendez pas*, parlez-en à votre médecin

Des symptômes à une détection précoce

Le diagnostic de Julie,
sa fille Carol témoigne.

« Pendant l’hiver, Maman n’allait pas bien, elle était très enrhumée. Elle avait une sorte de rhume ou de grippe qui durait depuis longtemps. Elle est allée chez le médecin qui lui a demandé de passer des examens complémentaires. »

Lire la suite
Le diagnostic de Liz,
elle témoigne.

« C’était étrange, j’ai consulté mon médecin parce que j’avais mal aux jambes, c’était en janvier. J’avais ces douleurs depuis la fin de l’année précédente. C’était comme si j’avais les jambes lourdes et les chevilles enflées. Un peu comme des œdèmes. »

Lire la suite

Quels sont les facteurs à l’origine du cancer du poumon ?

Tabac et facteurs de risque environnementaux ou professionnels

Le tabac représente le principal facteur de risque de cancer du poumon, 80 % des cas lui sont attribuables(9), mais il n’est pas le seul acteur en cause, d’autres facteurs de risque environnementaux ou professionnels sont également impliqués(9) :
. L’amiante . Des gaz d’échappement des moteurs diesel . Le radon . Les hydrocarbures polycycliques aromatiques . L’exposition professionnelle ou accidentelle aux rayonnements ionisants . La silice . Le cadmium . Le cannabis inhalé

Les facteurs de risque, des paramètres statistiques

  • La présence de plusieurs facteurs de risque multiplie la probabilité de survenue d’un cancer : pour une personne exposée à l’amiante, le risque de cancer du poumon est multiplié par cinq chez une personne ne fumant pas, et par 50 chez les fumeurs(9).
  • Une personne qui est exposée à un ou plusieurs facteurs de risque peut ne jamais développer un cancer du poumon(10).
  • Inversement, il est possible qu’une personne n’ayant aucun facteur de risque (par exemple, une personne n’ayant jamais fumé) soit atteinte d’un cancer du poumon(9).
  • 15 à 20 % des patients n’ont apparemment pas de facteurs de risque particuliers qui expliquent leur maladie. Dans ces situations, le diagnostic du cancer du poumon peut s’avérer encore plus délicat.

Quels sont les facteurs de risque ?
Pr Sébastien Couraud

Voir

Comment est détecté le cancer du poumon ?
Jean-Pierre Lassaigne

Voir

Comment est détecté le cancer du poumon ?

Le diagnostic de la maladie est établi ou écarté après la réalisation de différents examens : un examen clinique (auscultation, palpation par un médecin), une radiographie du thorax (images de l’intérieur du thorax et des poumons), un scanner thoracique (succession d’images du poumon en coupes horizontales) et une biopsie (prélèvement d’un échantillon de poumon ou de ganglions)(2). La biopsie de poumon est souvent réalisée lors d'une fibroscopie des poumons(2).

Le stade de la maladie au moment du diagnostic a un impact sur la capacité de prise en charge : diagnostiqué à des stades avancés ou métastatiques, le cancer du poumon a un pronostic défavorable(2). Détecter un cancer à un stade précoce augmente les chances de guérison.

Les techniques de dépistage à l’étude en France

Pour permettre une détection du cancer du poumon la plus personnalisée possible, trois techniques de dépistage sont actuellement à l’étude, basées sur l’imagerie et la biologie.

. Le scanner faible dose est la technique d'imagerie sur laquelle sera basée l'étude pilote de l'Institut National du Cancer dans le dépistage du cancer du poumon. Le scanner faible dose a auparavant fait l'objet de deux études internationales de grande ampleur (NLST et NELSON). Toutes deux ont montré qu'il permettait de diminuer le mortalité par cancer du poumon de 20 à 26% pour un dépistage annuel (fumeurs ou anciens fumeurs âgés de 50 à 74 ans)(12,13).

Au delà du scanner faible dose, deux techniques de dépistage sont actuellement à l’étude :

. Les composés organiques volatils (COV) sont de petites molécules de la catégorie des alcools, cétones, ou des dérivés du benzène. Lorsqu’ils sont présents dans l’haleine, ils peuvent être identifiés et mener ainsi au diagnostic d’un cancer du poumon. Avec les COV, l’objectif principal est donc de développer un nouveau système de dépistage du cancer du poumon qui soit non-invasif pour le patient et qui permette d’augmenter les chances de guérison(14). Le projet PATHACOV a pour but de proposer aux professionnels de santé un outil électronique de dépistage non-invasif du cancer du poumon grâce à la détection de COV dans l’haleine(15).

. La biopsie liquide consiste à analyser un échantillon de sang, d’urine, de salive ou de liquide céphalo-rachidien pour détecter des biomarqueurs du cancer du poumon comme des ADN circulants, des cellules tumorales circulantes ou encore des mico-ARN circulants. La détection de ces molécules traduit la présence de cellules cancéreuses(2,16). Cette technique peu invasive fait l’objet de recherches dans l’objectif de dépister simultanément plusieurs cancers(2,16).

L’intelligence artificielle pourrait également compléter l’expertise médicale afin de dépister précocement le cancer du poumon. Plusieurs équipes travaillent sur le développement d’algorithmes de deep learning permettant de détecter des nodules pulmonaires sur des images de scanner. Ces algorithmes permettraient de réduire la charge de travail des professionnels de santé, d’améliorer l’évaluation du risque cancéreux de ces nodules et de réduire les coûts du dépistage du cancer du poumon(17).

ZOOM SUR LE SCANNER FAIBLE DOSE

Référence en matière de pathologie thoracique, le scanner classique est aujourd’hui un outil majeur dans la détection et le suivi du cancer du poumon. Néanmoins, le scanner faible dose a deux principaux avantages qui en font un outil de choix pour dépister ce cancer.

D’une part, il est peu irradiant, contrairement à un scanner classique. D’autre part, il permet de détecter des nodules cancéreux précoces de manière plus précise et plus fiable que la radiographie(18).

Les programmes d’évaluation du dépistage du cancer du poumon en France

Différents types de programmes régionaux d’évaluation du dépistage du cancer sont en cours en France. Notamment :

. L’étude DEP KP80, menée dans le département de la Somme depuis 2016, évalue la faisabilité du dépistage de fumeurs ou anciens fumeurs âgées de 55 à 74 ans par scanner faible dose. Plus de 1000 fumeurs ont été inclus dans cette étude, grâce notamment à la participation de 200 médecins généralistes, qui ont informé leur patients de son existence. Les premiers résultats de cette étude confirment l’efficacité du dépistage du cancer du poumon faible dose après scanner tout en mettant en lumière le besoin d’augmenter le taux de participation(19).

L’étude DEP KP80 est la première étude pilote française en vie réelle à l’échelle d’un département à avoir confirmé la faisabilité et l’efficacité d’un dépistage du cancer du poumon par scanner faiblement irradiant chez plus de 1300 participants.

Dr Olivier Leleu, Chef de service de pneumo-oncologie au Centre hospitalier d'Abbeville.

. L’étude Prevalung, dont le promoteur est l’hôpital Marie Lannelongue situé dans les Haut-de-Seine, permettra d’évaluer la fréquence des cancers du poumon chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires liées au tabac. L’objectif est d’évaluer la prévalence du cancer du poumon chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires et ainsi d’estimer les bénéfices du dépistage chez ces patients. Cette étude se concentre sur la comparaison des taux de prévalence du cancer du poumon chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires aux taux observés dans les essais de dépistage en Europe du sud (France et Italie)(20).

. Le programme Interception de l’hôpital Gustave Roussy situé dans le Val-de-Marne a pour objectif de créer un parcours de soin dédié aux grands fumeurs éligibles, en leur proposant notamment un dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose. Le programme Interception repose sur 5 piliers : l’identification des risques, l’information et la sensibilisation, le dépistage et la prévention personnalisés pour finir par la prise en charge précoce en cas de cancer du poumon(21).

Le programme pilote Interception de Gustave Roussy, ouvert début 2021, a pour objectif global de démontrer qu’une prise en charge coordonnée ville-hôpital et en grande partie digitale, permettant l’identification et la prise en charge spécifique (sensibilisation, dépistage, prévention, parcours de santé) de personnes à risque augmenté de cancer, peut réduire le risque de cancers graves et la mortalité par cancer à long terme.

Dr Suzette Delaloge, Oncologue médicale à Gustave Roussy.

. L’étude pilote CASCADE de l’APHP permettra d’évaluer les enjeux méthodologiques et organisationnels que posent la mise en place d’un dépistage organisé du cancer du poumon 2 400 femmes vont ainsi être dépistées en région parisienne, Rennes, Béthune et Grenoble. L’objectif principal est d’optimiser la lecture des scanners en confrontant la lecture d’un radiologue, formé au dépistage du cancer du poumon, à une double lecture par experts(22).

. Le projet Prevalung-Étoile du Docteur David Boulate (Hôpitaux Universitaires de Marseille - APHM) a pour but la création d’un parcours de dépistage du cancer du poumon pour les patients qui consultent à l’APHM pour des maladies liées au tabac (maladies artérielles, bronchite chronique...) ou pour un sevrage tabagique. Les patients inclus dans cette étude sont jugés à risque, c’est à dire âgés entre 45 et 75 ans, ayant fumé au moins 10 ans et présentant des antécédents de maladie cardiovasculaire.

Pour soutenir le dépistage précoce du cancer du poumon, le programme EXPLORE lancé par AstraZeneca en 2019 a retenu quatre projets de recherche soutenus à hauteur de 600 000 € sur 3 ans(23) :

. Le projet LungScreenCT, porté par Stéphanie Lopez (université Côte-d’Azur) va développer un outil d’intelligence artificielle qui aidera au diagnostic du cancer du poumon en identifiant automatiquement la présence de nodules cancéreux sur les images de scanner thoracique. À terme, l’objectif principal du projet est de conforter les radiologues dans leur diagnostic grâce à l’utilisation de LungScreenCT.

. Le projet Acapulco initié par Franck Le Duff (Centre régional de coordination des dépistages des cancers de Corse) a pour objectif le dépistage annuel par scanner faible dose de personnes âgées entre 50 et 74 ans avec un passé tabagique important, résidant en Corse. Un programme de sevrage tabagique sera proposé aux participants. Depuis le début de projet, 160 personnes ont été inclues dans l’étude et deux cancers ont été détectés.

. Le projet Ilyad porté par le Professeur Couraud (Hospices Civils de Lyon) permet d’évaluer les leviers à activer pour optimiser la participation au dépistage. Pour cela, une population de participants potentiels a été sélectionnée : celle du personnel des Hospices Civils de Lyon. À terme, l’objectif du projet est de transposer les données obtenues de cette population à l’ensemble du territoire national.

. Le projet DaCapo permettra de dépister 2 600 personnes en combinant scanner basse dose, intelligence artificielle et biopsie liquide. Ce projet sera mené sur 5 ans et inclura des patients ayant fumé au moins un paquet par jour pendant 20 ans.

Quels sont les différents types de traitements et innovations dans le cancer du poumon ?

Les traitements contre le cancer du poumon sont planifiés pour être le plus approprié à chaque patient(24). Ils sont proposés par différents médecins et discutés avec le patient, avant d’être validés et mis en œuvres(2,24). Dans les cancers du poumon non à petites cellules ou CBNPC, les types de traitement sont les suivants(25) :

La chirurgie

La chirurgie peut permettre d'enlever la tumeur lorsque le cancer est à un stade localisé (stades I et II)(2). Elle est possible lorsque l'état du patient ainsi que la taille et la localisation de la tumeur le permettent(25). Elle est souvent associée à une radiothérapie et/ou chimiothérapie(24).

La radiothérapie

La radiothérapie peut également détruire les cellules cancéreuses en les empêchant de se multiplier à des stades localisés(2). Les rayons permettent d'épargner les tissus sains avoisinants de la tumeur tout en la détruisant(25).

Les traitements médicamenteux

.Les chimiothérapies conventionnelles agissent sur les mécanismes de division des cellules cancéreuses(2). C'est un traitement général qui agit sur toutes les cellules du corps(25).

.Les thérapies ciblées bloquent un mécanisme de croissance propre aux cellules cancéreuses. Leur action est dite « ciblée » car elles agissent plus spécifiquement sur les cellules tumorales et limitent ainsi les dommages subis par les cellules normales(2,25,26). Tous les patients ne peuvent pas bénéficier de ces thérapies. La tumeur doit présenter certaines mutations particulières de type EGFR (~10 à 12% des CBNPC) ou translocation de type ALK (5% des CBNPC) par exemple, pour que les traitements puissent être efficaces(3).

.L'immunothérapie a été mise à disposition en France dans les années 2010 dans le traitement du cancer du poumon. Les immunothérapies spécifiques actuellement utilisées pour traiter les cancers du poumon visent à stimuler le système immunitaire du malade afin de favoriser la reconnaissance des cellules cancéreuses. Aujourd'hui, ce sont principalement des anti-PD1 (exprimé au niveau des cellules du système immunitaire des patients) ou anti-PDL1 (exprimé au niveau des cellules du cancer)(2,3).

Grâce à l'ensemble de ces options thérapeutiques, le nombre de patients toujours en vie 5 ans
après le diagnostic a presque doublé entre 1999(27) et 2015(8).

Les traitements
Pr Sébastien Couraud

Voir

Qualité de vie
Laure Guéroult-Accolas

Voir

Cette brochure a pour objectif d’informer le grand public sur l’importance de la détection précoce du cancer du poumon : Qui est concerné par le cancer du poumon ? Pourquoi détecter précocement ? Comment détecter précocement ? Que faire en cas de symptômes ? Et de décrypter les idées reçues autour du cancer du poumon.

Télécharger la brochure ici

Connaissez-vous bien le cancer du poumon ?

Vrai / Faux, faites le point.

Le cancer du poumon ne concerne quasiment que les hommes.

VRAI

FAUX

FAUX

Les femmes sont également concernées.
Le cancer du poumon représente 9 % des cancers féminins. Chez la femme, le cancer du poumon est le 3ème le plus fréquent (15 132 cas estimés en 2018) et le 2ème le plus meurtrier(1).

VOIR

Le cancer du poumon est difficile à détecter à un stade précoce sans examen d’imagerie car ses symptômes sont peu spécifiques.

VRAI

FAUX

VRAI

Les symptômes de la maladie les plus fréquents sont une altération de l’état général et des manifestations respiratoires(28).

VOIR

Le tabac n’est pas le seul facteur de risque de cancer du poumon.

VRAI

FAUX

VRAI

S’il est le principal facteur de risque de la maladie, 80 % des cas lui sont attribuables, mais il n’est pas le seul acteur en cause, d’autres facteurs de risque environnementaux ou professionnels sont également impliqués(6).

VOIR

Le stade de la maladie lors du diagnostic n’a pas d’impact sur l’évolution de la maladie.

VRAI

FAUX

FAUX

Un diagnostic tardif a un impact sur la capacité de prise en charge de la maladie.
Diagnostiqué à des stades avancés ou métastatiques, le cancer du poumon a un pronostic défavorable(4). À ces stades, 3 % à 23 % sont encore en vie 5 ans après le diagnostic tandis que diagnostiqué à un stade localisé plus de 50 % sont encore en vie 5 ans après le diagnostic(4,24).

VOIR

Il n'existe que la chimiothérapie contre le cancer du poumon.

VRAI

FAUX

FAUX

Les thérapies ciblées et l'immunothérapie sont de nouvelles options thérapeutiques dans le traitement du cancer du poumon.

VOIR

le Collectif

« Ensemble nous poumons »

L’ambition du Collectif est claire :
favoriser le diagnostic précoce du cancer du poumon pour améliorer les chances de survie.

Le Collectif « Ensemble nous poumons » est constitué d’experts de la prise en charge du cancer du poumon : oncologues, radiologues, pneumologues, chirurgiens thoraciques, pathologistes, associations de patients.
Ses missions sont d’informer et de sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur le cancer du poumon.
Un travail qui s’accompagne d’une réflexion sur les parcours de détection précoce du cancer du poumon. Cette démarche fait écho à la stratégie décennale de lutte contre le cancer qui souhaite mieux lutter contre les cancers de mauvais pronostic, comme le cancer du poumon(24).

Le Collectif se mobilise pour informer

L’émission « Ensemble nous poumons » : le cancer du poumon en question
VOIR

La campagne de sensibilisation du grand public
Visionnez l’affiche et les
annonces presse grand public

On parle de nous dans les médias

Découvrir les associations
membres du Collectif

Pour en savoir plus
sur le cancer du poumon, rendez-vous sur

1. Defossez G, Le Guyader-Peyrou S, Uhry Z et al. Estimations nationales de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018. Mars 2019. 2. Les traitements des cancers du poumon, collection Guides patients Cancer info, INCa, novembre 2017. 3. https://www.esmo.org/content/downoad/7250/143186/file/FR-Cancer-du-Poumon-non-a-Petites-Cellules-Guide-pour-les-Patients.pdf 4. Haute Autorité de Santé. Guide du parcours de soin. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancers bronchopulmonaires [en ligne]. Juillet 2013. 5. de Koning HJ, et al.Abstract PL02.05. IASLC 19th WCLC. 23-26 September 2018, Toronto, Canada. »https://conferences.m3medical.com/ wclc- 2018/article/chest-ct-screening/. 6. INCa. Dossier de presse. Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030. Février 2021. 7. INCa. Panorama des cancers en France - Édition 2023. 8. INCa. Cancer du poumon : les symptômes possibles. https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-poumon/Symptomes 9. INCa. Cancer du poumon : les facteurs de risque. https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-poumon/Facteurs-de-risque 10. International Early Lung Cancer Action Program Investigators. Henschke CI, Yankelevitz DF, Libby DM, et al. Survival of patients with stage I lung cancer detected on CT screening. N Engl J Med. 2006;355:1763–71. 11. INCa. Dossier de presse. Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030. Février 2021. 12. The National Lung Screening Trial Research Team. Reduced Lung-Cancer Mortality with Low-Dose Computed Tomographic Screening. N Engl J Med. 2011. PMID : 21714641. 13. S. Couraud, G. Ferretti, B. Milleron et al., Recommandations de l’Intergroupe francophone de cancérologie thoracique, de la Société de pneumologie de langue francaise, et de la Société d’imagerie thoracique sur le dépistage..., Revue des Maladies Respiratoires, https://doi. org/10.1016/j.rmr.2021.02.003. 14. Geoffrey Gregis. Etude et réalisation d’un système miniaturisé pour l’analyse de composés organiques volatils considérés comme des marqueurs chimiques du cancer du poumon. Chimie analytique. Université Bourgogne Franche-Comté, 2017. Français. NNT : 2017UBFCE008. tel-01830072. 15. PATHACOV. Diagnostic des pathologies humaines par analyse des composés organiques volatils dans l’air expiré. 16. Thierry AR et Tanos R. 2018. La biopsie liquide Une voie possible pour le dépistage du cancer. Médecine et Sciences ; 34 : 824-32. 17. Vendkadesh KV et al. Deep Learning for Malignancy Risk Estimation of Pulmonary Nodules Detected at Low-Dose Screening CT. Mai 2021. 18. Thema Radiologie. Le scanner low dose pour dépister le cancer du poumon. Aout 2013. 19. Leleu O et al. Résultat du deuxième tour de dépistage du cancer du poumon dans le département de la Somme : étude DEP KP80. Novembre 2020. 20. ONCORIF. Présentation de l’étude Prevalung : vers une diminution de la mortalité des cancers du poumon. Mars 2020. 21. Gustave Roussy. Programme Interception. Prévention et dépistage personnalisés pour les personnes à risque augmenté de cancer. 22. Université de Paris. Étude pilote CASCADE : dépistage du cancer du poumon par scanner faible dose. 23. Le quotidien du médecin. 4 projets de recherche novateurs récompensés. Octobre 2019. 24. HAS, INCa. La prise en charge du cancer du poumon. Guide Patient. Affection de Longue Durée. Juin 2010. 25. Vivre avec un cancer du poumon. Ma thérapie ciblée EGFR au quotidien. Mars 2021. 26. INCA. Votre médecin va faire réaliser une analyse moléculaire de votre tumeur pour envisager la possibilité d’un traitement par thérapies ciblées. 2014. 27. Sant M et al. EUROCARE-4. Survival of cancer patients diagnosed in 1995-1999. Results and commentary. 28. INCa. Survie attendue des patients atteints de cancers en France : état des lieux. Avril 2010.